Le camion de Sondi a été endommagé, mais peut toujours rouler, et elle a été en mesure de quitter la scène de l’accident après que la police ait évalué la situation. Elle est heureuse qu’OnStar lui ait dit de rester dans le véhicule et de ne pas interagir avec le conducteur agressif.
Malheureusement, l’expérience de Sondi n’est pas rare. Il y a eu une recrudescence des comportements extrêmes de rage au volant depuis le début de la pandémie de COVID-19, selon Pam Shadel Fischer, directrice principale de l’engagement externe de la Governors Highway Safety Association [disponible en anglais seulement] aux États-Unis.
« La clé pour composer avec la rage au volant est de résister à s’engager de quelque manière que ce soit. Réagir à l’agression d’un autre conducteur pourrait aggraver encore plus la situation », explique Mme Fischer. « Ne sortez jamais du véhicule. »
Dans un récent sondage, 95 % des conducteurs canadiens admettent avoir un comportement agressif s’apparentant à de la rage au volant lorsqu’ils roulent.1 Près de trois de ces conducteurs sur dix ont aussi pensé à poser un acte impulsif, comme lancer un objet sur un autre véhicule, affronter physiquement un autre conducteur ou tenter d’effrayer quelqu’un en le suivant pendant un moment.1
Bien que la situation de Sondi n’ait pas dégénéré en violence, il est bon d’être conscient du danger que peut représenter la rage au volant. « Tout le monde peut éprouver de la rage au volant, mais généralement les conducteurs adoptent des comportements agressifs plutôt que de poser un acte de rage, car ce dernier implique de créer ou de causer des dommages physiques à quelqu’un d’autre », précise Pam Shadel Fischer. « La plupart des conducteurs ont, au minimum, klaxonné un autre conducteur qui avait fait quelque chose pour les ennuyer. Ce comportement est courant, particulièrement sur les routes à volume de circulation élevé. »
Avant cette mésaventure, Sondi avait l’habitude d’aider les autres de manière désintéressée, mais elle n’a jamais beaucoup réfléchi à ce qui se produirait si les rôles étaient inversés. Par-dessus tout, Sondi se sent reconnaissante envers le conseiller qui s’est connecté à son véhicule après l’accident.
« Je ne conduirai jamais sans OnStar et j’ai incité mon père à s’y abonner. », de conclure Sondi.